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Le dernier mois

Notre année sabbatique n’est pas encore terminé et Eliot fait déjà la première page d’un magasine à ne surtout pas acheter, ça donne trop envie de voyager. Carnet d’aventure vous met dans la tête pleins de voyage en tout genre, non motorisé, plus ou moins long. Le numéro de mars-avril 2012 présente un dossier spécial voyager avec des enfants et nous avons mis un article. Plus d’infos sur http://www.expemag.com.

 

A part cet événement exceptionnel, il semble que, dans la vie sédentaire, il y ait moins de choses intéressantes à raconter. Toutefois, notre vie est variée et bien remplie.

La taille des oliviers continue de nous occuper afin de leur donner un regain d’énergie avec l’arrivée du printemps. Les bourgeons éclosent un peu partout, surtout les amandiers avec leurs fleurs d’un blanc rosé. Malgré le manque d’eau (il n’a pas plus depuis presque 4 mois), la nature nous offre les fleurs de plusieurs plantes : aloé, romarin, thym et bien d’autres.

Plongé dans cette nature en effervescence, Eliot demande : « dis, papa, si on met une crotte d’âne dans la terre, on y a un petit âne qui pousse ? »

 

En souvenir de chez nous et surtout pour notre petit gars, nous voulons fêter le carnaval. Eliot se déguise en chevalier et c’est le village de Roquetes qui est choisi. Le cortège est coloré des costumes de tout un chacun qui souhaite y participer et d’un groupe de fifres et tambour. Quoique sympathique, mais il ne vaut pas nos carnavals de Bulle ou Broc.

 

Nous avons fait une escapade en montagne. Les abords du Delta de l’Ebre sont plats, mais laissent très vite la place aux montagnes . Nous avons grimpé au Mont Caro, le plus haut à 1’442 mètres, en voiture cette fois.

La vue est époustouflante et le contraste saisissant entre la mer que l’on voit au loin et de grandes chaînes de montagnes juste à côté. Eliot a eu la chance de toucher à quelques taquons de neige. Sur le bord de la route, des bouquetins effarouchés nous regardent du haut de leur rocher.

Une grande différence nous est arrivée depuis quelques jours : nous avons une voiture et une bétaillère. Le retour se rapproche de plus en plus et c’est bien comme ça. Nous avons passé des moments merveilleux dans notre voyage, des rencontres sensationnelles, des événements uniques, des images pleins la tête, des odeurs enivrantes et pleins d’histoires à raconter. A présent, l’année touche à sa fin et nous sommes contents de rentrer, de retrouver nos amis et la famille.

A la fin mars 2012, nous quitterons la maison parmi les oliviers pour rentrer en plusieurs étapes et retrouver des amis sur la France. En principe, à Pâques, nous serons de retour en Suisse.

Vie et activités en esp’âne

Notre séjour à Tortosa (en Espagne) suit son cours et tout va pour le mieux. Notre vie sédentaire nous fait presque oublier de renouveler le blog.

Actuellement, nous vivons les jours les plus froids de notre hiver. La température est descendue sous les O°C et l’eau des ânes a gelé. Mais nous n’en sommes pas au -15°C, voire -20°C de la Gruyère. Heureusement, les ânes ont un abri pour se protéger du vent et du froid.

Nous consacrons notre temps à différentes activités. La principale est la taille des oliviers. Dans un premier temps, il s’agit de dégager la base du tronc de toutes les repousses en les cassant avec un piochon.

Ensuite, la taille proprement dite. Olivier s’occupe des plus grosses branches en hauteur. Il coupe les «  piquets » qui partent droit haut et dégage le centre de l’arbre pour lui donner de la lumière. Sonia taille les branches sèches depuis le bas.

Ensuite, il faut couper et entasser les grosses branches pour du bois de feu. Le reste est brûlé sur place. La commune délivre des autorisations de faire des feux durant 3 mois. C’est important de profiter d’un jour sans vent pour cela. Les derniers feux sont mercredi 1er février 2012.

Avec les grands-parents d’Eliot, nous faisons des grillades directement sur les braises. La fourche sert de grille pour tenir le train de côtes de porc sur le feu. Malheureusement, une pique veux enfourcher la main de grand-papa, mais il s’en sort bien. Rien de trop grave.

D’autres activités remplissent nos journées, comme ballade à vélo ou à pied, cuisine, travaux d’entretien, lessive (à la main, ça prend une grande ampleur avec un petit gars à côté), trie des photos, mise au propre du carnet de bord et encore mosaïque. A cette dernière, Sonia et Eliot s’y prête avec délice et minutie. Sous-plats ou assiettes sont décorées avec des restes de carrelage et les résultats sont bien sympas.

Eliot aime faire du béton. Il prend du sable qu’il mélange avec de l’eau. Puis il brasse et brasse. L’autre matin, il a eu de la chance, car le béton a bien pris (en fait, l’eau a gelé).

Nous avons trois poules qui commencent à faire des œufs. La journée, elles picorent gaiment autour de la maison. Eliot est champion pour les faire rentrer au poulailler. Il lance son appel et elles accourent vers lui. Il faut bien les protéger du renard. Une nuit de grand vent, un objet tape contre des barres de fer dehors. Eliot se réveille pour faire pipi. Il demande ce que c’est ce bruit : « C’est peut-être le renard qui frappe à la porte ! » dit-il. Olivier le rassure en disant que le renard est blotti dans sa tanière pour avoir un peu chaud. Quelques secondes passent et Eliot réplique : « Mais alors, on peut sortir les poules. » Il est 3h du matin !

Nous faisons peu à peu connaissance avec notre voisinage :

l’espagnol d’à côté (sauf que nos notions d’espagnols sont peu développées pour entretenir une conversation avec un espagnol bien trempé),

une voisine Luxembourgeoise, qui est là de temps en temps,

un peu plus haut, une genevoise qui a des chevaux. Elle a pu nous organiser un rendez-vous avec un maréchal ferrant. Les sabots de nos quadrupèdes sont sains, car le climat sec d’ici leur convient bien. Sauf, que ces derniers jours, un problème avec les fourchettes (partie du sabot et pas vaisselle !) nous tracassent. Affaires à suivre de près.

La maison est à présent bien équipée. On ne manque presque de rien. Nous avons la lumière grâce à un panneau solaire et une batterie. Il existe des ampoules 12V qui utilise 1,5W et éclaire comme du 60W. Notre ordi peut se charger la journée sur le panneau solaire avec un transformateur. Au pire des cas, une génératrice peut nous fournir du courant. Un frigo tourne au gaz et une gazinière avec un four permet de cuisiner et faire du pain.

aloé vera

Le seul petit hic est l’eau qui reste l’élément le plus vital pour vivre. Il y a deux réservoirs qui récupère l’eau de pluie. Cette dernière passent dans les robinets, dont une douche (youpi !). Comme elle n’est pas bonne pour la consommation, il nous faut remplir ailleurs des bidons pour cuisiner et boire. Pour cela, nous devons emprunter ou louer une voiture. Merci à Geertje qui nous dépanne souvent. Ce n’est pas toujours simple de vivre sans voiture, surtout à 8 km du premier magasin et village, mais on s’en sort. A pied avec les ânes, c’est presque trop loin. Nous y allons quelques fois en vélo, avec Eliot dans un siège porte bagage. Nous sommes motivés par le côté écologique de notre vie, mais serons tout de même contents de retrouver une voiture le mois prochain.

Ces jours, avec ce froid, nous chauffons un peu la maison grâce au poêle de la cuisine et un chauffage à gaz dans les chambres-salon (une grande pièce, séparée par un demi-mur sans porte). Nous mettons les couches de polaires pour se réchauffer. Toutefois, ce froid est passager, car la plupart du temps, nous dînons dehors au soleil.

Nous parlons de plus en plus du retour, prévu pour dans deux mois. Nous allons passer l’été dans un alpage comme garde génisse. Une nouvelle expérience dans le prolongement de notre voyage, mais cette fois, dans notre verte Gruyère.

Noël et Nouvelle ânée

Durant les fêtes de Noël et Nouvel An, nous avons de la visite. Les parents de Sonia viennent pour quelques temps. Laurianne et Christophe sont là 10 jours autour de Nouvel An.

Ces fêtes sont bien préparées en réalisant des décorations nous-mêmes avec de la récup. Un pin de Noël trône au milieu de la chambre d’Eliot qui fait aussi office de salon.  Olivier a réalisé une maison en bois… d’olivier pour abriter la crèche

La cuisine s’active pour préparer des biscuits de Noël, biscômes et autre terrine de fois gras maison version grand-papa (mmiam). Les fouets s’agitent à la main pour déguster une mousse au chocolat. La maison s’habille de fête et nos cœurs sont en joie.

Après le Nouvel An, nous prenons des « vacances » et partons 3 jours en train pour accompagner Laurianne et Christophe prendre leur avion à Barcelone. Une halte à Port Aventura pour vivre encore un peu la magie des fêtes, puis c’est la grande ville. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée et de multiples touristes inondent Barcelone. Gaudi marque cette ville de son art et nous visitons le parc Guell. La Sagrada familiale, bénie par le pape et montée au rang de basilique, ne nous verra pas en son antre, au vue de l’immense fil d’attente. Néanmoins, avec un soupçon de regret. Nous l’avions visité en 2000, mais la construction a bien avancé depuis. Tant pis, la vie est fait de choix à prendre.

 

Après deux jours à déambuler dans cette immensité urbaine, nous avons plaisir de prendre le train pour retrouver notre coin de nature. Toutefois, le retour sera long, plus long que celui de nos visiteurs rentrés en avion. Un problème sur les voies, un mort semble-t-il, retarde notre rentrée de 3h et arrivons à 00h40 au lieu de 21h45. Heureusement, nous n’avons pas un avion à prendre.

 

A notre retour, nous assistons à une grande fête en Espagne, celle des rois. Le 5 janvier au soir, à Tortosa, nous voyons arriver les trois rois mages par le fleuve de l’Ebre, sur une sorte de radeau. Des feux sont allumés le long de l’eau. Une fois sur la terre ferme, le cortège s’avance jusqu’à la place de la mairie pour un discours.

Puis un énorme cortège se joint aux rois, mélange de St Nicolas et de Carnaval. Plusieurs fanfares, des fifres et tambours, des personnages de conte déguisés (Aladin, Pinoccio, …) défilent avec les 3 rois mages. Ces derniers lancent des tonnes de bonbons à la foule immense, à la grande joie des petits et des grands. Les grands-parents ne regrettent pas d’être resté une journée de plus pour voir cette fête.

Pause hivern’âne

Nous quittons Borrassa pour Port Aventura, près de Tarragone, où nous passons l’anniversaire des 4 ans de notre chérubin (19 octobre). Les grands-parents d’Eliot nous y accompagnent. Un parc d’attraction avec de multiples animations pour les petits, quelle joie. Cela dénote avec les jouets du voyage, mais un peu de modernité ne fait pas forcément de mal.

Ensuite, nous prenons la direction du Delta de l’Ebre pour découvrir la maison de Claudy, un ami. Une résidence très simple qui correspond à l’esprit de notre voyage : sans eau courante, ni électricité. Cela nous rappelle la valeur des gestes très simples comme ouvrir un robinet ou peser sur un interrupteur. Après quelques aménagements, nous pouvons y vivre avec un peu de confort et certainement y passer l’hiver.

L’envie de se poser quelque part, dont nous parlons dans notre dernier article, correspond étrangement à une crise dont parle le dernier numéro du magasine Carnet d’Aventure (que l’on vous recommande vivement : www.expemag.com ) : dans les années sabbatiques, il y a très souvent une crise après 6 mois avec l’envie de faire un break, de se poser, de cuisiner… Tiens tiens…

La maison se situe près de Tortosa à une dizaine de km de la mer. Au milieu des oliviers, nous sommes en plein cœur de la nature. Nos quatre poules se promènent en liberté autour de la maison. Nos ânes ont un immense parc où l’herbe commence à pousser grâce aux quelques averses qui ont traversé la région. La nuit de samedi dernier (19 nov.), nous avons eu un orage terrible et une forte pluie toute la nuit. La rivière en bas de la maison, à sec toute l’année, s’est engorgée et a coulé à flot, rendant impraticable la route qui la traverse et arrive à notre maison.

Malgré cette pluie, la météo est très clémente dans ce coin, le Delta possède un microclimat plus doux que le nord de l’Espagne. Le soleil a vite fait de réchauffer l’air.

Nous avons fait une virée vers le Delta de l’Ebre pour voir la mer et même nous y baigner le 1er novembre. Il y a une réserve naturelle où nichent une multitude d’oiseaux. L’on y cultive le riz, l’orange, la mandarine et d’autres légumes. Un peu plus loin,  on quitte la platitude du Delta pour se diriger vers les montagnes et là commencent les champs d’oliviers à perte de vue. Les montagnes ne sont pas loin et leurs crêtes, garnies d’éoliennes, culminent à 1’000 m.

Nous profitons des arbres qui nous entourent pour faire de l’huile d’olive. C’est toute une expédition. Tout d’abord il faut débroussailler et tailler la base de l’arbre. Ensuite, poser un filet au sol et, à l’aide de peignes spéciaux ou de nos mains, enlever les olives.

Celles-ci sont réunies au milieu du filet et entassées dans les sacoches des ânes. Et oui, ce sont eux qui vont transporter les 150 kg de fruits jusqu’à la maison, car le terrain est grand. A la maison, les olives sont triées et réunis dans des cageots. Quelques jours après, nous les apportons au moulin.

Alors le processus de l’extraction de l’huile commence : concassage des olives, brassage, mise sur des plateaux ronds en osier superposés et pressés pour en extraire l’huile, séparation du jus aqueux et de l’huile. Une fois à la maison (environs 24 litres), il faut encore attendre 3semaines pour la consommer, afin qu’elle  perde son acidité. Une expérience très intéressante dont on se souviendra longtemps, mais surtout à chaque fois que Sonia va cuisiner avec de l’huile d’olive, le geste sera emprunt de toute une histoire.

Nous avons repris notre vie sédentaire et aussi les activités qui vont avec : travaux de la maison, jardinage, bricolage, cuisine et entretien des 130 oliviers, euh pardon des 131 Oliviers, mais le dernier demande un entretien différent !!! Eliot a pris ses aises dans ses quartiers d’hiver et cela a l’ai de très bien lui convenir.

Un grand merci à Claudy de nous permettre de vivre cette belle expérience dans ta maison.

Un grand merci à Gertie pour les divers services que tu nous rends.

Viva Espana

Nous sommes au pied de la frontière espagnol. Ce matin du 3 octobre, au départ d’Arles-sur-Tech, il nous faut monter ce que l’on a descendu sur l’autre versant . Quelques 900 mètre de grimpette sur une bonne piste remplie de châtaignés. Au moment du pique-nique, Olivier croque un morceau de saucisson et c’est un morceau de molaire qu’il ressort de sa bouche.

L’arrivée en haut du col nous offre une vue  toujours aussi grandiose sur les Pyrénées espagnoles. Ce Canigou au loin (photo ci-dessous), nous l’avons vu depuis le canal de la Robine, l’avons contourné et le verrons encore souvent.

Ces montagnes si hautes, si belles, si fières m’invitent à regarder plus loin, plus haut, à m’émerveiller devant toute cette beauté et à dire merci pour tant de magnificence, d’élégance, de douceur dans les formes.

Nous arrivons en vue du mas où nous souhaitons dormir. Il n’y a personne, zut. A la tombée de la nuit, nous montons la tente, résolus à rester là. C’est seulement vers 21h qu’une voiture arrive. Olivier sort pour discuter et nous pouvons rester pour la nuit.

Le lendemain, nous passons la frontière espagnole à la borne 546. Dans la longue descente sur Tapis, nous avons la chance de voir un daim qui nous regarde un instant, curieux, et s’enfuit dans la forêt de chênes lièges. Plus bas, les ânes dressent l’oreille et s’arrêtent. C’est un marcassin qui s’enfuit en courant rejoindre sa maman. Cette dernière dévalent la pente abrupte avec ses petits en faisant un grands fracas dans les feuilles sèches. Nous restons tout étonnés d’avoir entrevu des sangliers en plein jour.

Au village de Tapis, nous allons à la place jeu à l’entrée du village. Il y a quelques personnes âgées bien sympathiques qui nous laissent monter la tente à côté des jeux. Les ânes trouvent un pré juste derrière nous. Notre premier soir en Espagne reçoit un très bon accueil et nous encourage pour la suite.

 

Nous traversons une immense forêt de chênes lièges au tronc dégarni de leur écorce. Au village de Maçanet, un couple  franco-hispanique, Lucette et Xavier, nous aide en faisant les interprètes auprès de la mairie. Cette dernière se plie en quatre pour nous chercher des chemins et un logement pour la nuit. Merci à chacun pour l’énergie mise à notre disposition. Nous pourrons dormir dans une salle de 200 mètres carré, la plus grande du voyage pour 5 euros par adulte.

 

 

Il faut dire que nous n’avons ni trouvé ni réussi à  télécharger la carte pédestre de l’Espagne pour le GPS. Donc, retour à la bonne vieille méthode des cartes. Les chemins en Espagne, sont plus ou moins bien indiqués, selon les tronçons. Les cartes pédestres au 1 : 25’000 n’ont pas les sentiers balisées et celles au 1 : 50’000 contiennent certains itinéraires et pas d’autres. Il est difficile de trouver une bonne carte.

La fatigue et la lassitude nous décourage de plus en plus de monter la tente tous les soirs. Nous réalisons que même si de nombreux hommes et peuplades sont nomades, ils ne le sont pas au quotidien. Ils se déplacent selon les saisons et la nourriture et laissent leur campement plusieurs semaines ou mois au même endroit. Eliot demande souvent combien de temps on reste ici. Ce n’est pas le problème de marcher ou de dormir sous tente, nous y dormons très bien. Le problème c’est l’installation et le rangement.

A Darnius, nous rencontrons des compatriotes qui tiennent un hôtel et nous proposent de nous héberger dans une caravane pour pas cher. Bon compromis qui nous permet un jour de repos. Notre chemin nous fait longer un bon moment une rivière très agréable. Au Pont-de-Molins, nous rejoignons un des chemins de Compostelle pour quelques km.  Une certaine nostalgie nous anime sur ce chemin rempli d’histoires.

A plusieurs reprises, nous avons de la peine à trouver notre route dans les villes et villages. Par exemple, dès l’entrée de Figueres, nous perdons la trace du balisage. A tâtons, dans le calme et la confiance, nos yeux suivent le soleil et ne sont plus rivés sur le GPS. Finalement, nous retrouvons les panneaux à la sortie. Bizarre, il nous semble avoir développé, depuis le temps, un certain sens de l’observation pour trouver les panneaux !?

Cette région de l’Espagne regorge de porcherie. L’odeur délicate des cochons nous arrive en plein nez, encore plus prononcé avec la tramontagne. On se croirait presque chez nous quand les paysans purinent. Après Borrassà, nous trouvons un gite rural très accueillant, chez Léo et Luis, où nous passons quelques jours de repos. Cela nous permet d’envisager la suite de notre voyage. Nous sentons que la première partie de notre voyage la plus nomade va gentiment faire la place à une phase plus sédentaire.